La Chasse à la baleine en Islande

La chasse à la baleine en Islande est une activité qui remonte à loin dans le passé puisqu’elle a commencée dès le XIIème siècle.

A l’époque elle était pratiquée avec des harpons. Pratique traditionnelle des isalndais .

La chasse commerciale a changée la donne. Finis les harpons et place aux techniques moderne d’harponnage au canon. Ce sont des compagnies étrangères à l’Islande qui l’importent à la fin du XIXème siècle.

La population des cétacés diminue rapidement et devient vie alarmante. Au cours du XXème siècle, la communauté internationale va prendre conscience de ce fait et réglementer la chasse.

L’Islande n’oppose pas d’objection au moratoire de 1986. Elle poursuit la chasse sous prétexte scientifique . Pendant ces 4 ans, elle chassera : 362 Rorquals.

14 ans après, la CBI (  Commission baleinière internationale ) autorise l’Islande a reprendre la chasse scientifique. de 2003 à 2007 ce sont 235 baleines de Minke qui seront tuées.

A partir de 2008, des licences sont données par le gouvernement islandais pour 2 types de chasse:

– Le Rorqual commun destiné à l’exportation (surtout le Japon)rorqual commun

– La baleine de Minke destinée au marché intérieur. 14% seulement des islandais consomment d ela viande de baleine.Le reste est consommé par les touristes.

La chasse prend des proportions plus importante:

Rorquel commun:  2008 : 0     2009 : 125   2010: 148   2011 : 154    2012 :154

baleine de Minke

Baleine de Minke:  2008 : 38   2009 : 81     2010; 60     2011 : 216    2012 : 216

Mise à jour 02/2016:

La société baleinière islandaise Hvalur a annoncé jeudi qu’elle renonçait à harponner les rorquals communs cette année, excédée par les «entraves» règlementaires dressées par le Japon, son principal acheteur.

Le patron de Hvalur, qui alimente le marché nippon depuis 1973, malgré un moratoire international datant de 1986, dénonce les contrôles sanitaires imposés par les autorités nippones pour mesurer les taux de substances toxiques dans la viande du grand cétacé.

«Ils utilisent une méthode vieille de 40 ans dont les résultats ne sont pas fiables. Cette méthode date de l’âge de pierre. Quand nous exportons des produits baleiniers au Japon, on ne sait jamais à quoi s’attendre, ils sont capables de refuser tout un chargement», a expliqué Kristján Loftsson à l’AFP.

«Ce sont des entraves techniques au commerce totalement inacceptables» alors que l’Islande, assure-t-il, observe des «procédures internationales reconnues par les exportateurs et les importateurs».Loin d’être aussi vertueux pour sa flotte nationale, le Japon pêche dans des eaux notoirement plus chargées en produits toxiques que celles où opèrent les baleiniers islandais, plaide Kristján Loftsson.

Les taux de PCB (polychlorobiphényles, polluants chimiques) enregistrés dans les océans Austral et Pacifique «sont au-dessus des limites fixées par le Japon et pourtant tous leurs produits baleiniers finissent sur le marché», affirme-t-il.

Lors de la saison 2015, Hvalur avait capturé 155 rorquals communs sur 171 prises autorisées par les autorités islandaises.

D’autres sociétés islandaises pêchent la baleine de Minke, une espèce plus petite, dont 29 individus avaient été harponnés sur un quota de 275.

L’Islande et la Norvège sont les deux seuls pays qui défient ouvertement le moratoire de 1986 sur la chasse commerciale à la baleine. Le Japon chasse aussi la baleine, officiellement à des fins scientifiques.

Cette pratique suscite la réprobation de nombreux États, dont les États-Unis qui en 2014 avaient menacé l’Islande de sanctions économiques, ou encore les membres de l’Union européenne.

Plus grand animal après la baleine bleue, le rorqual commun est une espèce considérée «en danger» par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), mais son déclin est «réversible».

Les populations de l’Atlantique Nord qui concernent l’Islande ont même «pu augmenter», souligne le dernier rapport de l’UICN sur le cétacé datant de 2013.

Cette bonne nouvelle ne permet toutefois pas d’affirmer que d’autres cétacés ne seront pas chassés cette année. En effet, la saison de chasse de la baleine de Minke (Balaenoptera acutorostrata), »devrait débuter en mai en dépit d’un marché intérieur limité pour la viande de cet animal. » indique IFAW. 24 baleines de Minke ont été tuées en 2014, alors que le ministère de la Pêche avait donné son accord pour la chasse de 229 baleines, indique Gísli Ólafsson, Président d’IceWhale, l’association islandaise d’observation des baleines dans une lettre à Sea Shepherd.

En fait, même en Islande, la population se détourne de plus en plus de la consommation de viande de baleine : un récent sondage Gallup révèle que 3 % seulement des Islandais affirment manger régulièrement de la viande de baleine. Le nombre de touristes déclarant avoir goûté à la viande de baleine a diminué de plus de moitié au cours des cinq dernières années, passant de 40 % en 2009 à 18 % en 2014.

Par contre, « l’observation des baleines est désormais l’une des principales attractions touristiques en Islande. Elle attire plus de 200 000 touristes et génère quelque 14 millions d’euros chaque année, prouvant ainsi que les baleines sont bien plus bénéfiques à l’économie islandaise lorsqu’elles sont en vie », se rejouit IFAW.

IFAW est favorable à l’agrandissement du sanctuaire baleinier de la baie de Faxaflói, qui borde Reykjavik, et exhorte le gouvernement islandais à mettre fin définitivement à la chasse commerciale à la baleine dans ce pays.

Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/4431-chasse-baleines-Islande

L’association Sea Shepherd mène depuis 30 ans , une opposition farouche à la chasse à la baleine sur tous les océans.

 

 

 

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