L’Islande terre de glaciers, de volcans et de légendes

L’Islande est une île de l’Atlantique Nord.

image du drapeau islandais
armoiries de l'Islande

 

L’île de Grimsey et l’îlot de Kolbeinsey plus au Nord.

sont les seules petites parties de son territoire est situé au Nord du cercle polaire arctique:

En islandais : Island qui se traduit par : « Terre de Glace ».

On y parle l’Islandais, langue devenue officielle depuis le 7 juin 2011, langue issu du vieux norois, qui a gardé en authenticité de part le peu d’interaction des langues étrangères, l’Islande étant protégée par son insularité.

Sa superficie est de 103 125km², c’est le 108ème pays du monde.

Sa population est de 321 857 habitants. C’est le 171ème pays du monde.

Ils vivent en majeur partie dans la capitale : Reykjavik (120 000) et son agglomération (200 000).

Elle s’étend sur  500 kilomètres d’est en ouest et sur 310 kilomètres du Nord au Sud.

La longueur de ses côtes est de 4970 km.

Lattitude: 66°34′ N – 63°18′ N  Longitude: 24°31′ W – 13°30′ W . Elle est situé dans la mer de Norvège.

L’Islande est une île caractérisée par ces volcans, ses glaciers, ses rivières, ses geyser.

L’Islande est un des trois pays pratiquant encore la chasse à la baleine.

L’Islande est la patrie des Sagas.

La fète nationale est le 17 juin date de l’indépendance.

Villes

76 communes sont répertoriées, leur population allant de 118 326 habitants pour la plus grande Reykjavik à 50 habitants pour la plus petite : Árneshreppur

Les habitants de l’Islande habitent principalement dans l’agglomération de Reykjavik, suite à un éxode rural du à une série de famine et de la disponibilité de l’emploi ainsi que proposant des conditions de vie moins rude .

L’agglomération Höfuðborgarsvæðið est constitué de Reykjavik (118326 hab), Kópavogur (30 357 hab), Hafnarfjörður (25 913 hab), Garðabær(10643 hab), Mosfellsbær (8653 hab) soit environ 200 000 habitants.

Les autre villes notables sont :

Akureyri située au centre Nord du pays, à la source du fjord Eyjafjördur avec ses 17573 habitantscarte de l'Isalnde

Reykjanesbær située au sud ouest de l’île à 46 km de Reykjavik: 14 091 habitants

Árborg située à 100 km à l’est de Reykjavik à l’intérieur des terres: 7811 habitants

Akranes située sur la côte ouest de l’île à 47 km de Reykjavik: 6549 habitants

Fjarðabyggð située à l’est de l’île sur le fjord Reyðarfjörður: 4641 habitants

Vestmannaeyjar située sur lîle Westmann au sud ouest de l’île : 4135 habitants

Sur l’île de Grimsey, se trouve Grímseyjarhreppur et ses 86 habitants.

Histoire

L’Islande est le dernier pays d’Europe à avoir été peuplé. Ainsi, son histoire, qui n’a pas connu de période préhistorique, diffère de celle des autres pays européens.

Cependant, d’après certaines légendes et histoires, le pays a pu être connu bien plus tôt. Ainsi, le navigateur grec Pythéas rapporte avoir découvert entre 330 et 320 av. J.-C. une île, qu’il nomme « Thulé », et qu’il présente comme la dernière de l’archipel britannique et la limite septentrionale de son périple. Il pourrait s’agir de l’Islande, Thulé étant le plus ancien nom de l’île, toujours utilisé pendant le Moyen Âge. Des pièces romaines de cuivre datées du iiie siècle après J.-C. ont été retrouvées lors de fouilles au sud-est et au sud, signe que des navigateurs romains venant de l’Angleterre, alors colonie romaine, sont peut-être venus.

Au cours du Moyen Âge, les Irlandais se sont mis à rechercher des lieux isolés pour servir Dieu dans la solitude. Ayant d’abord abordé aux îles Féroé au milieu du viie siècle, ils poussent vers le nord, jusqu’à l’Islande – ou Thulé, comme ils l’appellent ; leur arrivée peut même avoir été antérieure puisque Bède le Vénérable (674-735), le savant anglais, mentionne Thulé dans ses écrits.

En 825, Dicuil, moine irlandais ayant enseigné en France, écrit dans De Mensura Orbis Terrae que des moines irlandais lui ont dit avoir vécu en 795 pendant environ six mois sur une île inhabitée qu’ils appelaient « Thulé ». Pendant l’été, ont-ils ajouté, la lumière du jour y brille la nuit comme le jour. D’après lui, des moines irlandais se sont trouvés en Islande un siècle avant la colonisation des Vikings, ce que corrobore le Livre des Islandais de Ari Þorgilsson le Savant qui mentionne qu’à leur arrivée, les Vikings ont rencontré ceux qu’ils appellent des papar (pères), c’est-à-dire des Irlandais.

Au milieu du ixe siècle, le Norvégien Naddoður, en route vers les îles Féroé, se perd en mer et finit avec ses hommes sur la côte est de l’Islande qu’il nomme « Terre de neige ». Puis le Viking d’origine suédoise Garðar Svavarson en contourne les côtes et constate qu’il s’agit d’une île ; faisant escale sur la côte nord pour l’hiver avec son équipage, il fonde Húsavík, « La baie de la Maison ». À son départ de « Garðarshólmi » (l’île de Garðar), comme il appelle ce morceau de terre, il abandonne l’esclave Náttfari, évadé avec deux complices, qui devient ainsi le premier résident de l’Islande.

Flóki Vilgerðarson, Viking norvégien plus tard surnommé Raven-Flóki, est le troisième visiteur nordique. Arrivé avec sa famille pour s’installer, il choisit un fjord du nord-ouest, et, à la suite d’un hiver particulièrement rigoureux, décide de renommer l’île en Terre de glace, ou Islande.

Indépendance

La république d’Islande a été officiellement proclamée  le 17 Juin 1944. Son président  fut  Sveinn Björnsson. L’indépendance a été proclamée suite au référendum du 20 Mai 1944 où une majorité de 97% de vote pour fut comptabilisé.

Il mit fin à 25 ans d’union avec le Danemark.

Pour sa part, le référendum fait à la même date sur le régime politique du futur état donna 95% de vote en faveur de la république.

Actuellement :

La république d’Islande a demandé son adhésion à l’union européenne en 2009. De nombreux différents sur la pèche notamment ont fait trainé l’examen de son adhésion en longueur. Depuis 2014, l’Islande a retiré sa demande d’adhésion à l’union européenne.

Climat

L’Islande bénéficie d’un climat clément pour ces latitudes. Le passage du Gulf Stream rend les températures plus douces. Le courant d’Irminger amplifie ce phénomène. C’est un climat océanique tempéré soumis à l’influence des vents froids polaires.

Les températures  s’éloignent rarement du 0°C. Reykjavik a une température moyenne de 5°C e Akureyri, de 3,8°C.

Les hautes terres sont elles soumises à un froid plus intense aux alentours de -10°C. Les températures peuvent descendre beaucoup plus bas. Les tempêtes de neige sont très violentes et dangereuses. Les conditions climatiques sont très changeantes et de façon rapide.

La température la plus froide relevée est de -39,7°C  et la plus haute, 30,5°C en 1939.

De nombreuses disparitions sont dues aux tempêtes et au climat rude.

Géographie

Au Nord : Groenland (300 km) et Svalbard (1980 km).Mer de Norvège .

Au Sud : Rien avant l’Afrique .

A l’Est : La Norvège (900 km) et les îles Féroe (692 km). Mer de Norvège.

A l’Ouest :Le détroit du Danemark la sépare du Groenland .

Glaciers : (jökull)

10% de sa superficie est recouverte par des glaciers soit 11 400 km².

Qu’est ce qu’un glacier ?

C’est une coulée de glace qui se forme en altitude et descend une pente naturelle. Le glacier est formé de neige compactée par le tassement et la pression. Le glacier est en perpétuel mouvement, même si on ne le voit pas à l’œil nu, sauf lors de manifestations sporadiques telles que des craquements de glace.

Les glaciers d’Islande recouvrent un neuvième du pays. Ce sont eux qui donnent leur nom aux montagnes volcaniques qu’ils chapotent. Incontournables, leurs longues langues creusent patiemment les vallées de ce pays-île pas comme les autres et modèlent le paysage. La plus belle illustration en est incontestablement le Vatnajökull qui, avec ses 8 400 km² et près de 1 km d’épaisseur par endroits, est la star de l’île. Ou bien la star est-elle plus précisément la Jökulsárlón, une lagune glacière située au sud et au pied du Vatnajökull. Là, surnagent les blocs de glace qui se sont détachés du front du glacier et fondent lentement, formant le lac

Beaucoup de glaciers islandais se trouvent au-dessus de volcans, tels que Grímsvötn et Bárðarbunga, qui se trouvent sous le plus grand glacier, Vatnajökull. La caldeira de Grímsvötn est de 100 km², et celle de Bárðarbungu est de 60 km². Quand une activité volcanique se produit sous un glacier, l’eau résultant de la fonte peut mener à une soudaine débâcle glaciaire connue en islandais sous le nom de jökulhlaup.

Les glaciers islandais étaient déjà en place aux débuts de la colonisation de l’île, vers 870. Néanmoins, à cette époque le climat était légèrement plus chaud qu’aujourd’hui, et les glaciers beaucoup moins étendus, permettant aux hommes de circuler facilement autour du pays. Les glaciers se sont ensuite largement développés lors du petit âge glaciaire, entre 1600 et 1900, compliquant la communication entre les différentes régions du pays. Les langues glaciaires du Vatnajökull arrivaient alors presque jusqu’à l’océan et n’étaient franchissables qu’à l’aide de guides locaux aguerris.

Aujourd’hui, les glaciers islandais sont en rapide régression suite aux effets du réchauffement climatique. Les langues glaciaires du Vatnajökull sont désormais situées à plusieurs kilomètres du rivage, et Okjökull a été le premier glacier à « disparaître » dans les années 2010 : suite à l’amincissement des couches de glace le recouvrant, celles-ci ne bougent plus sous l’effet de leur propre poids et « Ok » a perdu sa dénomination de « jökull », pour n’être plus considéré que comme une simple montagne recouverte de glace. Or les glaciers jouent un rôle important dans la régulation du climat car leur surface blanche réfléchit fortement les rayons du soleil – elle a une forte albédo -, ce qui limite le réchauffement du sol. En disparaissant, les glaciers pourraient donc grandement renforcer le réchauffement climatique.

Les glaciers islandais sont également une ressource importante à l’heure actuelle car non seulement ils contiennent des milliers de kilomètres cube d’eau potentiellement potable, et transformable en énergie par hydroélectricité, mais en plus ils sont un attrait touristique majeur pour les visiteurs du pays. Ce sont donc des ressources à protéger !

Les principaux sont au nombre de 4 :

Vatnajökull 

Le Vatnajökull est la plus grande calotte glaciaire d’Islande. C’est le deuxième glacier le plus volumineux d’Europe après la calotte glaciaire de l’île Severny et le deuxième le plus vaste d’Europe après l’Austfonna. Situé dans le Sud-Est de l’Islande, il est entièrement inclus dans le parc national du Vatnajökull. 

D’une superficie de 8 300 km21, soit plus de 95 % de celle de la Corse, le Vatnajökull couvre 8 % de la superficie de l’Islande. Son épaisseur maximale est d’environ 1 000 mètres. Plusieurs volcans sont situés sous le glacier, dont certains sont actifs comme l’Öræfajökull, au sud, qui inclut le point culminant de l’Islande, ou le Kverkfjöll, au nord, ou encore le Grímsvötn et le Bárðarbunga, au nord-ouest, recouverts par des lacs sous-glaciaires. Ils sont responsables de jökulhlaups, des inondations brutales provoquées par la fonte de la glace.

En 2006, le parlement islandais a décidé de créer le parc national du Vatnajökull. Celui-ci est entré en vigueur le 7 juin 2008. Il couvre une superficie de 15 000 km2, incluant en totalité le Vatnajökull, soit 15 % du territoire islandais, ce qui en fait le plus grand parc national du pays mais aussi d’Europe2.

En islandais, Vatnajökull signifie « glacier des lacs » et s’est appelé dans le passé Klofajökull (« glacier fendu » faisant sans doute référence à une période de moindre extension où il était divisé en deux calottes).

Vers le ixe siècle, au moment de la colonisation de l’Islande par les Vikings, la superficie du Vatnajökull était plus petite qu’actuellement ; la montagne des Esjufjöll se trouvait ainsi en dehors du glacier.

Pendant le petit âge glaciaire, du xiiie siècle jusqu’au début du xxe siècle, le Vatnajökull s’étend mais il a depuis perdu une partie de sa superficie. Le réchauffement climatique et l’activité volcanique seraient les deux principales causes de retrait. En 1996, une éruption du Grímsvötn a provoqué un jökulhlaup du Skeiðará par la libération soudaine de poches d’eau formées par la fonte de la glace sous la chaleur de la lave.

 

Hofsjökull

925 km² , altitude : 1782 m, situé au centre de l’Islande à 100km au sud ouest d’ Akureyri, volcan de type strato-volcan subglacial dormant, il possède une caldera de 11 km de diamètre. Situé au centre de l’île et haut en altitude sa fonte est lente bien qu’il a perdu 5% de sa taille, soit une dizaine de kilomètres cubes de glace, au cours des 15 dernières années..64.8° N, 18.9° W

photo du Hofsjökull

Langjökull

953 km² altitude :1360 m situé à l’Ouest de l’Islande, à 80 km au nord est de Reykjavik, volcan de type strato-volcan subglacial dormant. Son nom signifie « long glacier » 64.8° N, 20.0° W. Contrairement à la grande majorité des glaciers, le Langjökull a progressé de quelques centaines de mètres au cours des 30 dernières années. Fin décembre 2014, l’apparition d’une importante activité sismique fait craindre une éruption dans cette zone

Deux volcans sont actifs dans le glacier du Langjökull.

 

 

 

Myrdasjökull

Le Mýrdalsjökull, toponyme islandais signifiant littéralement « le glacier de la vallée du marais », est une calotte glaciaire située dans le sud de l’Islande. Avec une superficie de 596 km², le Mýrdalsjökull est le quatrième plus grand glacier du pays. 

Le Mýrdalsjökull est bordé au nord et nord-ouest par la région montagneuse de la réserve naturelle de Fjallabak et son désert de cendres noires (Mælifellssandur), à l’ouest par l’Eyjafjallajökull, une autre calotte glaciaire, au sud par la côte de l’océan Atlantique et à l’est par le Mýrdalssandur.

Son point culminant est un dôme de glace, le Góðabunga, surplombant la vallée de Þórsmörk à 1 512 mètres d’altitude. Les calottes glaciaires de Mýrdalsjökull et d’Eyjafjallajökull ne sont séparées que par une bande de terre d’un à deux kilomètres qui constitue le col de Fimmvörðuháls.

photo du glacier islandais Myrdasjökull

Et les 6 suivants, moins important:

Volcans : ( eldfjall )

L’île est établie sur une portion émergée de la dorsale sous-marine Nord-Atlantique ( Dorsale de Reykjanes ).  Cette dernière constitue une frontière entre la plaque américaine ( au NNW ) et européenne ( au SSE ). A leur contact, au centre effondré de cette dorsale ( « rift « ), se situe une zone d’ « expansion océanique «caractérisée par une montée continue de magma de nature basaltique appartenant à une croûte « océanique « ( basaltes s.st., océanites, gabbros ). En fait, le fond de l’Océan Nord-Atlantique( Féroés, Islande, SE du Gröenland ) est constitué par des masses de basalte océanique.
L’ascension et la poussée du magma amène l’écartement continu des plaques européenne et américaine de quelques centimètres par an ( cas d’une « dorsale lente « ),- à des poussées épisodiques irrégulières ( quelques mètres en plusieurs siècles ), ouvrant de larges couloirs
effondrés le long des fissures axiales du rift ( Krafla, Myvant, Thingvellir ). La vitesse d’ouverture du rift islandais était anciennement estimée à partir de repères fixes. Les recherches modernes ont utilisé les stades d’inversions magnétiques des laves émises, – dont on connaissait la chronologie, puis, plus récemment, les mesures très précises à partir de bases G.P.S.
Des failles transformantes se traduisent par un coulissage latéral , dextre ou senestre, décalant l’axe du rift islandais. En ces lieux, parmi les plus instables du globe, la dynamique du magma extrusif correspond à un volcanisme continu récent ( quelques siècles ) et actuel. Citons
l’Hékla, le Laki ( 1783 ), les volcans sous la calotte glaciaire du Vatnajökull, la plus grande d’Europe, le groupe de Krafla et de Myvatn, l’Edfell et le volcan sous-marin de Surtsey. 

L’Islande comporte de nombreux volcans, composant 30 systèmes actifs. Il en existe plusieurs sortes:

Les volcans linéaires sont typiques de l’Islande et leur forme allongée est due à la faille atlantique.

Les stratos volcans, formés par des laves visqueuses et qui produisent facilement des éruptuions explosives.

Les volcans boucliers qui eux sont constitués de basalte fluide.

Les volcans à caldeiras qui sont extrèmement explosifs, et qui généralement s’effondrent sur eux mêmes après une éruption.

Lire l’Islande et le risque volcanique de Nicolas Feihl   et  Les volcans d’Islande de Jean Joseph Blanc pour en savoir beaucoup plus.

-Volcans linéaires:

-Stratovolcans:

Bardarbunga : (page complète)

photo du volcan islandais barbadunga

Altitude: 2,009 m ;Proéminence: 550 m situé au sommet du Vatnajokull à 120 km au sud est d’ Akureyri.  Age de la roche: plus de 100 ans, derrnière éruption: Coordonées: 64°38′27.6″N 17°31′40.8″W

L’Askja:

est un emboîtement de caldeiras en Islande, éponyme d’un système volcanique appartenant au graben médian et composé de ces caldeiras, la plus internephoto du volcan islandais Askja étant occupée par un lac, l’Öskjuvatn, du massif volcanique qui les entoure, les Dyngjufjöll, reste d’un ancien volcan précédant la caldeira, ainsi que de volcans boucliers, de cratères et de fissures volcaniques s’étirant dans une direction nord-sud sur une centaine de kilomètres de longueur. La dernière éruption de l’Askja remonte à la fin 1961 mais sa plus puissante des temps historiques, responsable de la formation de la caldeira remplie par l’Öskjuvatn, s’est déroulée en 1875.

 

Le Fremrinámur:

ou Fremri-Námur (islandais : fremri « premier de deux », námur « mines ») est un système volcanique d’Islande dépourvu de volcan central. Il comporte dans sa partie sud à 25 km au sud-est du lac Mývatn et au nord-nord-est du volcan Askja un ensemble de volcans boucliers, dont le Ketildyngja et le Kerlingardyngja (islandais : dyngja « volcan bouclier », Ketil prénom masculin, kerling « vieille femme »). Des fissures volcaniques s’étirent sur 130 kilomètres de longueur vers le nord en direction de la côte de l’océan Arctique. L’ensemble culmine à 939 mètres d’altitude au Ketildyngja.

Longue de 70 kilomètres, la coulée de la vieille Laxá, l’une des coulées de lave émise par le Ketildyngja il y a environ 3 800 ans, a formé le Mývatn en barrant une vallée. La dernière éruption de ce système volcanique remonte à environ 2 500 à 3 000 ans au cours de laquelle la coulée de Burfellshraun a été émise. Une éruption a été suspectée s’y être produite en 1823 avant d’être invalidée.

Les Kverkfjöll:

 toponyme islandais signifiant littéralement en français « les montagnes de la gorge », (1 920 mètres) sont situées dans le centre de l’Islande et au bord septentrional du Vatnajökull. photo du volcan islandais FremrinámurElles se trouvent entre le Vatnajökull et une autre montagne, les Dyngjufjöll. Les Kverkjöll sont encore des volcans actifs. Il y avait plusieurs éruptions et des inondations catastrophiques par des torrents glaciaires (des Jökulhlaup) dans les années 1720.

 

Le Tungnafellsjökull:

est un des grands glaciers d’Islande, plus précisément le septième par sa surface avec 48 km². Il se trouve au cœur du pays à une altitude de 1 535 mètres.

Le Snæfellsjökull:

Photo du Volcan islandais Snæfellsjökull

est un stratovolcan d’Islande surmonté d’une calotte glaciaire qui culmine à 1 446 mètres d’altitude. Le Snæfellsjökull reste un des volcans les plus touristiques d’Islande, sa beauté naturelle et sa facilité d’accès n’y sont sans doute pas étranger. Le Snæfellsjökull se situe tout au bout de la péninsule de Snaefellsnes à l’ouest de l’Islande. Sa dernière éruption a eu lieu il y a plus de 1700 ans. Le volcan est aujourd’hui recouvert d’un glacier souvent enrobé dans un voile de nuages qui vient doucement s’échouer sur son sommet. Le Snæfellsjökull est planté dans un décor richement coloré et sa proximité avec la mer lui donne une aura unique. Le Snæfellsjökull fait partie du Snæfellsjökull National Park depuis 2001. Le Snæfellsjökull a été rendu célèbre par le roman « voyage au centre de la terre » de Jules Vernes, le Snæfellsjökull était le point de départ du voyage, il représentait la porte d’entrée vers le centre de la terre.

 

La Brennisteinsalda:

est un volcan culminant à 855 m, appartenant au complexe de volcans Torfajökull situé dans le Sud de l’Islande.Photo du Volcan islandais Brennisteinsalda

Le nom signifie « onde soufrée » (de l’islandais alda : « vague », stein : « pierre », et brenna : « brûler ») en référence aux solfatares à son pied qui dégagent une vapeur qu’on aperçoit de loin, notamment depuis le camp du Landmannalaugar. Cette montagne, relativement facile à escalader, présente un ensemble de couleurs très impressionnant : le rouge du fer, le jaune des sulfures, le bleu et le noir de la lave, le vert des lichens d’Islande. C’est une des montagnes les plus photogéniques d’Islande dont on retrouve souvent les images dans les publications.

L’Eldfell:

 toponyme islandais signifiant littéralement en français « montagne de feu », est un volcan d’Islande situé sur l’île de Heimaey, dans les îles Vestmann.Photo du Volcan islandais Eldfell Il est né subitement le 23 janvier 1973 en pleine nuit, juste à côté des habitations, en prenant de court la population qui dut évacuer l’île dans la précipitation. Des fontaines de lave donnent naissance à des coulées qui agrandissent l’île et menacent de boucher l’entrée du port. La pêche étant la principale économie de l’île, le comblement de la baie signifierait la mort économique de la ville ce qui motive les autorités pour stopper la lave. Un important dispositif d’arrosage du front de la coulée avec de l’eau de mer est ainsi mis en place avec succès. Néanmoins, à la fin de l’éruption le 28 juin, les dégâts sont très importants, de nombreuses maisons ayant été détruites où enterrées sous les téphras, et un mort est à déplorer.

 

L’Eyjafjöll:

est un massif volcanique dans le sud de l’Islande recouvert par une calotte glaciaire sommitale, l’Eyjafjallajökull.Photo du Volcan islandais Eyjafjöll Par métonymie, Eyjafjallajökull désigne tout aussi bien le volcan que le glacier qui le recouvre. Seules quatre éruptions sont connues pour ce volcan, la dernière s’étant déroulée du 20 mars au 27 octobre 2010.  Eyjafjöll est un terme islandais signifiant en français « les montagnes des îles ». Il est composé de eyja-, le génitif pluriel de ey qui signifie « île », et -fjöll, le pluriel de fjall qui signifie « montagne »4. Les îles en question sont les îles Vestmann situées juste au sud-ouest et visibles depuis l’Eyjafjöll. L’Eyjafjöll est situé dans le sud de l’Islande, encadré au sud par l’océan Atlantique, au nord par la vallée de Þórsmörk et à l’est par la calotte glaciaire de Mýrdalsjökull recouvrant plusieurs autres volcans dont le Katla1. La montagne est visible depuis l’archipel des îles Vestmann qui se trouve au sud-ouest. 

L’Eyjafjöll culmine à 1 666 mètres d’altitude au sommet appelé Godusteinn ou Hámundur. Il s’agit d’un stratovolcan érodé construit par des laves basaltiques et andésitiques. De forme allongée, orientée dans le sens est-ouest, la montagne est couronnée par une caldeira de deux kilomètres et demi de diamètre1,3. Une bonne partie de la montagne est recouverte d’une calotte glaciaire, l’Eyjafjallajökull, qui émet quelques langues glaciaires dans les vallées qui descendent du volcan.

Seules quatre éruptions de l’Eyjafjöll sont connues. La première se serait produite aux alentours de 550. La seconde s’est produite en 1612 et a émis un volume d’un million de mètres cubes de téphras par le biais d’explosions d’indice d’explosivité volcanique de 27.

La troisième éruption se déclare le 19 décembre 1821 au sommet du volcan, La quatrième éruption de l’Eyjafjöll débute le 20 mars 2010 après 187 ans d’inactivité9,10 et se termine le 27 octobre11. 

L’Eyjafjöll est gravi pour la première fois le 16 août 1793 par Sveinn Pálsson. Cette montée s’inscrit parmi les premières ascensions de nombreux volcans du Sud et de l’Ouest de l’Islande au cours du xviiie siècle.

 

L’Hekla « La porte de l’enfer »    Le « capuchon » en islandais

est un volcan situé dans le sud de l’Islande, dans les Hautes Terres, et culmine à 1 488 mètres d’altitude. Photo du Volcan islandais HeklaIl se situe à environ 50 km au nord-est du village de Hvolsvöllur. Il est l’un des volcans les plus actifs d’Islande avec plus de 20 éruptions depuis 1741. Il est aussi violent qu’imprévisible puisque ses éruptions débutent généralement par une nuée ardente, parfois 30 minutes seulement après les premiers signes annonciateurs de l’imminence de l’ explosion, avant de laisser la place aux coulées de lave. C’st pour l’instant le seul volcan islandais a avoir eu une éruption du type du Vésuve ou du Mont Saint Helens sur l’indice explosibilité volcanique. Il a un rythme d’une éruption tous les 10 ans depuis 1970. Les vulcanologues ont observés que plus les éruptions sont éloignées plus elles sont violentes. La dernière a eu lieu en 2000 et la chambre magmatique a été déclarée pleine par les vulcanologues islandais. Il fait partie d’une chaîne volcanique de 40 kilomètres de long. 

Les Tindfjöll:

sont la montagne volcanique sous la calotte du glacier Tindfjallajökull. Leur nom vient de leurs pics qui surmontent le glacier (tindar = « pics »). La dernière éruption, qui fut caractérisée par des coulées pyroclastiques, a eu lieu il y a 52 000 ans. De près, on peut voir une grande  caldeira..

Photo du Volcan islandais Les Tindfjöll

Le Torfajökull:

 est un stratovolcan rhyolitique et un complexe de volcans sous-glaciaires, situé au nord du Mýrdalsjökull et au sud du lac Þórisvatn, en Islande. La dernière éruption du Torfajökull date de 1477.

Selon la légende, le glacier est nommé d’après Torfi Jónsson í Klofa, une figure historique islandaise. En 1493, lors de l’épidémie de peste, Torfi et sa famille fuirent dans les terres centrales et s’installèrent dans une vallée proche du glacier.

D’après une autre légende, le nom provient de Torfi, un ouvrier agricole qui s’enfuit avec une fille du fermier vers le glacier.


L’Esjufjöll:

Photo du Volcan islandais Esjufjöll

est un petit massif volcanique partiellement masqué par les glaces au sud-est du Vatnajökull et au nord du Öræfajökull. Il possède une petite caldeira. Le seul fait répertorié pour ce volcan est une éruption volcanique mineure ayant eu lieu en 1927 et qui engendra un jökulhlaup.

Une zone de 12 000 km2 autour d’Esjufjöll est classée depuis 1978 réserve naturelle. Sa disposition géographique, encerclé par les glaces, a permis à la flore de se développer sans aucune influence extérieure, humaine ou animale.

L’Öræfajökull:

est le plus grand volcan d’Islande, situé dans le sud-est du pays. Il est constitué d’une caldeira occupée par le glacier Öræfajökull, l’extrémité méridionale du Vatnajökull, la plus grande calotte glaciaire d’Islande. L’un des rebords de cette caldeira, le Hvannadalshnjúkur, constitue le point culminant du pays. Photo du Volcan islandais Öræfajökull

Öræfajökull est un terme islandais signifiant en français « glacier du désert ». 

Le volcan est aussi appelé Knappafellsjökull, Knappafell, Hnappafellsjökull et Orfialdsjökull6.

En Islande, le nom d’un glacier peut aussi servir à désigner la montagne qu’il recouvre, d’où le toponyme commun pour cette montagne et ce glacier. 

L’Öræfajökull est situé dans le sud-est de l’Islande, non loin de l’océan Atlantique situé au sud, à 80 kilomètres à vol d’oiseau au sud-ouest de Höfn. Au niveau administratif, il se trouve dans la municipalité de Hornafjörður de la région d’Austurland.

Il s’agit d’un stratovolcan couronné par une caldeira de cinq kilomètres de diamètre. Ses rebords, d’altitude moyenne de 1 850 mètres, atteignent au nord-ouest 2 1101 ou 2 119 mètres d’altitude au Hvannadalshnjúkur, le point culminant de cette montagne et de l’Islande. Cette caldeira est occupée par le glacier Öræfajökull qui constitue l’extrémité méridionale de la calotte glaciaire du Vatnajökull. De l’Öræfajökull rayonnent de nombreux glaciers de vallée, dont le Skaftafellsjökull et le Fjallsjökull, qui descendent les pentes du volcan jusqu’aux étroits sandar entourant la montagne à l’ouest, au sud et à l’est. La route 1 longe une bonne partie des pieds de l’Öræfajökull, ce qui le rend facilement accessible.

De par son volume de 370 km33 et sa superficie de 686 km2 soit 35 kilomètres du nord au sud pour 33 kilomètres d’est en ouest, il constitue le plus grand volcan actif d’Islande. Il est majoritairement composé de basalte et de rhyolite.

La première ascension du massif de l’Öræfajökull a été réalisée en 1794 par Svein Palsson tandis que le Hvannadalshnjúkur n’a été gravi qu’en 1891 par Frederick W. W. Howell, Pall Jonsson et Thorlakur Thorlaksson3.


Hrómundartindur: 

Photo du Volcan islandais Hrómundartindur

Altitude: 240 mètres. Il est situé 32 kilomètres à l’est de Reykjavik. le Hrómundartindur est un petit volcan situé au sud du lac Thingvallavatn et contigu au système volcanique du Hengill. Il se trouve à la crête de la triple jonction du Hengill à l’extrémité d ela péninsule de Reykjavik, où la zone volcanique de l’Ouest de l’Islande change de direction Ouest-Est vers le Sud-Ouest Nord-Est. Le Hrómundartindur a été actif pour la dernière fois il y a  10 000 ans. Il possède une activité géothermique vigoureuse au champ géothermal de Ölkeduhals. La dernière éruption dans le Ölkerduhals remonte à la fin de la dernière période glaciaire. L’activité est pourtant loin d’être éteinte car de nombreuses sources d’eau chaudes, des bains de boues, des fumerolles et des sources minérales chaudes y sont actives. A partie de 1994 et pendant 4 ans, une activité sismique soutenue et une lente élévation des terres indiquaient l’écoulement du magma à 7 km de profondeur.

-Volcans à Caldeira:

Grímsvötn: 

Volcan actif sous glaciaire du glacier Vantjökull, il culmine à 1725 m. Sa dernière éruption date de mai 2011. Son nom signifie: » Les lacs de Grimur » .C’est un ensemble de multiples caldeiras . Ses dimensions sont de 8 km de long pour 6 de large.Coordonnées: 64° 24′ 29″ Nord 17° 16′ 22″ Ouest

    
Krafla:

 Le Krafla est constitué d’un immense effondrement circulaire : la caldeira. Entre 1975 et 1984, il est entré six fois en éruption. À chaque éruption, des millions de m 3 de lave ont été répandus en longues coulées s’échappant
de larges fissures.Ainsi, lors de sa dernière éruption, le Krafla a émis;120 millions de m 3 de lave. Le Krafla est un volcan de type effusif.

-Volcans bouclier:

Kollóttadyngja:

est situé dans le champs de lave du Ódáðahraun, il culmine à 1177 mètres et possède un diamètre de 6-7 km. Le cratère a un diamètre de 800 mètres et une profondeur de 20-30 mètres. Il date du Holocène (dernière période inter glaciaire).Coordonnées: 65°13′N 16°33′W


Þeistareykjarbunga :

Photo du volcan islandais Theistareykjarbunga

Ou Theistareykjarbunga est un volcan dormant et de type expansif dont la dernière éruption remonte à 750 avant JC à 100 ans près. Le champs volcanique  basaltique du  Þeistareykjarbunga et son système de fissures N-S associées s’étendent du nord du lac Myvatn jusqu’à la côte Nord de l’Islande. Sa caldeira culmine à 564 m. Coordonnées: 65.88°N / -16.84°W

 Ok:

L’Ok, toponyme islandais signifiant littéralement en français « la charge » ou « le joug »,Photo du volcan islandais OK est un volcan bouclier d’Islande situé entre la Reykholtsdalur, qu’il domine par sa hauteur de 1 198 mètres, et la Kaldidalsvegur. Son sommet est couvert d’un glacier en cours de disparition. Il relativement plat avec un cratère central. Il est apparu lors de la période interglaciaire à l’âge Pleistocène.

-Tuya:

Un tuya est un type de montagne d’origine volcanique formé aux cours d’éruptions sous-glaciaires et caractérisé par un sommet plat, des pentes très raides et une forme grossièrement cylindrique.

Herðubreið:

ou Herdubreid , volcan situé au centre du pays dan sla région des Hautes Terres. Il culmine à 1682 mètres d’altitude. Il est apparu au cours d’éruptions sous glaciaires au Pleistocène il y a 20 000 ans. Son nom signifie « le large d’épaule ».

Les falaises entourant le volcan sont très friables. Il domine le désert de l’Odadahraun. Avant d’arriver à l’air libre et se répandre normalement, la lave a dû percer une épaisse couche de glace. Au contact de l’eau fondue, la lave explosa en fins fragments qui se ressoudèrent ensuite sous l’effet de la chaleur et de la pression pour donner une roche brun clair friable. Ces roches volcaniques altérées par l’eau portent le nom de palagonites. La fonte de la calotte glaciaire a laissé une montagne tabulaire. A ses pieds git un chaos indescriptible de blocs de lave et d’éboulis. Le désert environnant qui couvre une surface de 6000 km² est la plus vaste zone de lave du pays. Abrité des pluies par la calotte glaciaire du Vatnajokull, il reçoit peu de précipitations. Odadahraun signifie désert des méfaits (ou crimes) car c’est ici que se réfugiaient les meurtriers, hors-la-loi et proscrits. C’est aussi sur ce terrain que les astronautes s’entrainèrent avant d’aller sur la Lune. Coordonnées: 65° 09′ 58″ Nord 16° 19′ 59″ Ouest.

 Bláhnúkur:  

Le Bláhnúkur, parfois orthographié Bláhnjúkur, toponyme islandais signifiant littéralement en français « le pic bleu », est un volcan culminant à 940 mètres d’altitude situé dans le sud de l’Islande. Pourquoi ce nom et cette couleur?Photo du volcan islandais Bláhnúkur

Sa composition en est la réponse. La résinite due à des éruptions sous glaciaire le compose, et la caractéristique de cette roche est d’être bleu-gris. Il s’est formé lors de la dernière période glaciaire et sa dernière éruption date de 1477.  Coordonnées: 63° 58′ 40″ Nord 19° 04′ 14″ Ouest

Þórólfsfell 

Tuya basaltique situé au sud de l’Islande. Il culmine à 574m. Coordonnées:  63°43′03″N 19°39′55″W

Photo du Volcan islandais Kerlingarfjöll
Kerlingarfjöll:

Volcan dormant de type expansif et explosif, situé au sud ouest de la calotte glaciaire du Hofsjökull, il culmine à 1477 m . Des dômes de laves de rhyolite et de nombreuses sources chaudes occupent deux caldeiras au centre du complexe de 5*7 km de large. Des fissures sur le côté Nord ont produit la coulée de lave Illahraun, qui a parcourue 20 km vers le sSud. L’activité fumeloristique du Kerlingarjföll est surtout concentrée au centre du complexe et est la plus vigoureuse d’Islande. Coordonnées: 64.64°N / -19.24°W

Les 10 plus grands champs de lave en Islande :

Champ de lave de Stóravítishraun, 30 – 50 km3.        

Champ de lave de Trölladyngja, 20 – 30 km3.          

Champ de lave de Þjórsárhraun, environ 26 km3.          

Champ de lave de Eldgjárhraun / Landbrotshraun, 18 – 19 km3.
 
Champ de lave de Ketildyngja, 13 – 20 km3.                

Champ de lave de Skaftáreldahraun, environ 14 km3.           

Champ de lave de Kollóttadyngja, environ 12 km3.
 
Champ de lave de Kjalhraun, environ 11 km3.
 
Champ de lave de Skjaldbreiður, environ 11 km3.
 
Champ de lave de Heiðin Há, environ 10 km3.
 
Champ de lave de Hallmundarhraun, 8 – 9 km3.
 
Champ de lave de Lambahraun, 7 – 8 km3.

Rivières: ( áin ): ou fleuves

Les fleuves sur une île comme l’Islande ne sont pas très longs. La liste ne comprend que ceux ou celles qui font plus de 100 km.

Þjórsá:

 230 km qui prend sa source au  Hofsjökull traverse le Suðurland et a son embouchure Entre Stokkseyri et Hella.  

Jökulsá á Fjöllum:

 206 km qui prend sa source au Nord du Vatnajökull (Brúarjökull)  traverse le Norðurland eystra et a son embouchure à Öxarfjörður.

Hvítá:

 185 km qui prend sa source au lac Hvítárvatn traverse le Suðurland a son embouchure à A Selfoss.      

Skjálfandafljót: 

178 km qui prend sa source au  Vonarskarð en dessous du Bárðarbunga traverse le Norðurland eystra et a son embouchure à Skjálfandi.        

Jökulsá á Brú:

150 km qui prend sa source au Brúarjökull traverse le  Austurland et a son embouchure  Héraðsflói .      

Tungnaá: 

129 km qui prend sa source à A Kerlingar, à l’ouest du Vatnajökull traverse le Suðurland et a son embouchure à Þjórsá .      

Blanda: 

125 km qui prend sa source au Hofsjökull  traverse le Norðurland vestra  et a a son embouchure à A Blönduós dans la baie de Húnaflói.

Hvítá:

117 km qui prend sa source au Eiríksjökull traverse le Austurland et a son embouchure  à Borgarfjörður.

Fnjóská:

 117 km qui prend sa source au Sprengisandur  traverse le Norðurland eystra et a son embouchure à Eyjafjörður.

Kúðafljót:

 115 km qui prend sa source au Mýrdalsjökull  traverse le Suðurland et a son embouchure  Entre Álfataver et Meðalland  .     

Lacs: ( Vatnið )

Les 10 lacs les plus grands d’Islande:

Lac de Þingvallavatn, 83 km², 114 mètres de profondeur, 100 mètres au-dessus du niveau de la mer.
 
Lac de Þórisvatn, 70 – 80 km², 109 mètres de profondeur, 571 mètres au-dessus du niveau de la mer.
 
Réservoir de Hálslón, 20 – 57 km², 575 – 625 mètres au-dessus du niveau de la mer.
 
Réservoir de Blöndulón, 56 km², 26 mètres de profondeur, 480 mètres au-dessus du niveau de la mer.
 
Lac de Lögurinn, 53 km², 112 mètres de profondeur, 20 mètres au-dessus du niveau de la mer.
 
Lac de Mývatn, 37,3 km², 4 mètres de profondeur, 227 mètres au-dessus du niveau de la mer.
 
Lagune de Hóp, 29,8 km², 1 mètre de profondeur, 8,5 mètres au-dessus du niveau de la mer.
 
Lac de Hvítárvatn
, 29,6 km², 84 mètres de profondeur, 421 mètres au-dessus du niveau de la mer.
 
Lac de Langisjór, 27,5 km², 73,5 mètres de profondeur, 663 mètres au-dessus du niveau de la mer.
 
Lac de Kvíslarvatn, 20,1 km², 11 mètres de profondeur, 603 mètres au-dessus du niveau de la me

Les 10 lacs le plus profonds d’Islande:

Lagune glaciaire du Jökulsárlón, 284 mètres de profondeur.

Lac d’Öskjuvatn, 217 mètres de profondeur.

Réservoir de Hálslón, 130 – 190 mètres de profondeur.

Lac de Hvalvatn, 160 mètres de profondeur.

Lac de Þingvallavatn, 114 mètres de profondeur.

Lac de Lögurinn, 112 mètres de profondeur.

Lac de Þórisvatn, 109 mètres de profondeur.

Lac de Kleifarvatn, 97 mètres de profondeur.

Lac de Hraunsfjarðarvatn, 84 mètres de profondeur.

Lac de Hvítárvatn, 84 mètres de profondeur.

Montagnes:  ( fjallið )

Hvannadalshnjúkur dans le glacier d’Öræfajökull, altitude de 2111 mètres.
 
Bardarbunga dans le glacier du Vatnajökull, altitude de 2009 mètres.
 
Kverkfjöll (Jörfi), altitude de 1920 mètres.
 
Hrútsfjallstindar – Hátindur, à Skaftafell, altitude de 1875 mètres.
 
Snæfell, altitude de 1833 mètres.
 
Glacier d’Hofsjökull (Habunga), altitude de 1765 mètres.
 
Snæhetta (Nord-ouest des montagnes d’Esjufjöll), altitude de 1760 mètres.
 
Svíahnjúkur Eystri, Grímsfjall, altitude de 1719 mètres.
 
Háabunga (glacier du Vatnajökull), altitude à 1700 mètres.
 
Herðubreið
, altitude de 1682 mètres.

Cascades:

Morsi dans la rivière de Morsá dans le glacier de Morsárjökull, environ 240 mètres de haut.
 
Glýmur dans la rivière de Botnsá, environ 196 mètres de haut.
 
Stigafoss dans la rivière Stigá du canyon de Fossagil (Est de Hnappavellir), environ 138 mètres de haut.
 
Hengifoss
dans la rivière Hengifossá, environ 128 mètres de haut.
 
Háifoss dans la rivière Fossá, environ 120 mètres de haut.
 
Strútsfoss dans la rivière Strútsá (dans la partie Sud de Fljótsdalur), environ 120 mètres de haut.
 
Hangandifoss dans la rivière Fosslækur (canyon de Múlagljúfur près de Kvísker), environ 117 mètres de haut.
 
Mígandi dans la partie Est de la montagne d’Ólafsfjarðarmúli, environ 100 mètres de haut.
 
Granni dans la rivière Fossá, environ 100 mètres de haut.
 
Dynjandi, (Fjallfoss), environ 99 mètres de haut.

Sources Chaudes:

Grímsvötn

Glacier de Torfajökull et ses environs

Hengill

Kverkfjöll

Krísuvík / Trölladyngja

Eldvörp / Svartsengi

Námafjall / Krafla

Hágöngur

Reykjanestá

Vonarskarð

Þeistareykir

Faune:

Faune terrestre:

Le renne est l’un des rares mammifères sauage de l’Islande. Ce n’est pas une espèce autochtone puisque les rennes ont été importés de Norvège vers la fin du 18ème siècle. Ils vagabondent librement dans la nature depuis lors.Groupés pour la plupart sur les plateaux de l’est, les rennes confèrent un caractère noble au pays qu’ils ont adaptés.

Le pétrel fulmar

l’Eider à tête grise visite chaque année son royaume d’Islande.

fous de bassan

guillemots de Jroïl

Moussettes tridactyles

Le Macareux moine

-Faune marine:

Les eaux qui baignent l’Islande fourmillent de baleines. On en a recensé quinze espèces.

Economie:

L’Islande a un réseau routier du longueur totale de 12 869 km dont 8 431 km de routes non goudronnées. Il n’existe aucun réseau ferroviaire.

6 aéroports sont implantés sur l’île :Aéroport de Keflavík (KEF): Keflavíkurflugvöllur , l’aéroport de Reykjavik :Reykjavíkurflugvöllur, l’aéroport de Grimsey, l’aéroport d’Akureyri, l’aéroport d’Egilsstadir : Sunnudalsvegur, l’aéroport d‘Isafjordur.

On dénombre aussi 92 autres terrains sans piste revètue.

L’économie islandaise était jusqu’à il y a peu, principalement  axée sur la pêche, qui représente encore 40% des exportations. La pêche n’est pas un grand pourvoyeur d’emplois. C’est l’agriculture qui malgré un cliamt rude et parfois hostile qui fournit le plus de travail aux islandais.Plus de 20 000 emplois. Le protectionnnisme douanier permet le maintien de ce secteur. 

La chasse à la baleine.

geysir :

La ville de Hverageroi tient par exemple son nom, qui signifie en islandais « jardins chauds », de cette activité.

C’est aussi à Reykjavik qu’a été organisé le championnat du monde de 1972 entre Bobby Fisher et Boris Spassky.

Les 10 églises les plus vieilles d’Islande

Église Bænhúsið à Núpsstaður, en 1650 (il se pourrait que les fondations soient plus âgées)
 
Église Gröf à Höfðaströnd, entre 1670 – 1680
 
Cathédrale Hóladómkirkja à Hjaltadalur, en 1763
 
Église Viðeyjarkirkja sur l’île de Viðey, en 1774
 
Église Landakirkja sur l’île d’Heimaey, en 1778
 
Cathédrale Dómkirkjan à Reykjavík, en 1796
 
Église Bessastaðakirkja, près du siège du Président d’Islande, en 1823
 
Église Víðimýrarkirkja, en 1834
 
Église Knappsstaðir à Fljót, en 1834 (reconstruite en 1838)
 
Église Bakki à Öxnadalur, en 1843 (le plus vieux bâtiment religieux dans la région d’Eyjafjörður, au Nord de l’Islande)

Drapeau Islandais:

Origine du drapeau islandais : imaginé en 1913, le drapeau islandais reprend les couleurs traditionnellement associées à l’île. Pendant des siècles, le bleu et le blanc ont été les couleurs islandaises, notamment celles de l’Ordre du Faucon d’Argent. de 1903 à 1919, l’Islande utilisait un drapeau d’azur (bleu) au faucon d’argent (blanc). La croix scandinave fut choisie pour indiquer les liens de l’île avec le Danemark (dont les histoires se sont confondues pendant quatre siècles) et les autres pays scandinaves. Les couleurs historiques de l’Islande (bleu et blanc) furent reprise, le bleu symbolisant la mer, la croix scandinave blanche les glaciers et une croix rouge fut ajoutée sur le tout, symbolisant le feu des volcans de l’île, mais aussi pour rappeler la Norvège d’où viennent les ancêtres des Islandais.

Officialisation du drapeau national islandais : adopté comme drapeau national en 1919, le roi du Danemark refusera de le reconnaître et son usage sera restreint à la terre ferme et aux eaux côtières. Le drapeau islandais a été officialisé lors de l’avènement de la République d’Islande, par la loi n°34 du 17 juin 1944, intitulée « Loi du drapeau national des Islandais et des armes d’Etat ».

Proportions et dessin du drapeau islandais : les caractéristiques techniques du drapeau ont été définies comme suit : le drapeau civil des Islandais est bleu comme le ciel avec une croix blanc-neige, ainsi qu’une croix rouge à l’intérieur de la croix blanche. Les bras de la croix s’étirent jusqu’au bord du drapeau et leur surface combinée est de 1/9, la croix rouge participe à 1/9 du drapeau. A gauche, les espaces bleus sont carrés, et à droite ce sont des rectangles dont la surface est le double de celle des carrés. Les proportions du drapeau sont 18/25.

Pavillon d’Etat de l’Islande : le Tjúgufáni (le pavillon d’Etat) est différent du pavillon civil, suivant les traditions scandinaves, en ayant ses extrémités en queue d’aronde. Le pavillon d’Etat est utilisé sur les bâtiments gouvernementaux et sur les ambassades. Le Tjúgufáni est également l’enseigne navale des gardes-côtes et des navires de l’Etat islandais.

Drapeau présidentiel islandais : le pavillon présidentiel flotte partout où se trouve le président de la République d’Islande. Il reprend le pavillon d’Etat sur lequel est chargé au centre de la croix, les armoiries de l’Islande, symbolisant le représentant du pays.

Armoiries islandaises : d’azur à la croix scandinave de gueules ressarclée d’argent versée en chef. Supports : un taureau à dextre et un géant à senestre. Cimier : un aigle et un dragon. Terrasse : roche glacée.

L’Islande étymologiquement est le « pays de Glace ». LaHeimskringla saga des rois norvégiens compilée par l’IslandaisSnorri Sturluson, raconte une légende que traduisent les armes islandaises : le roi du Danemark commande à un esprit (qui a pris l’aspect d’une baleine) d’attaquer l’Islande. L’esprit revient et raconte que l’ile est protégée de tous côtés par d’effroyables monstres : un dragon, un aigle, un taureau et un géant. Le souverain danois renonça donc à ses plans d’invasion.

Hymne Islandais:

 O Dieu de l’Islande, Ó guð vors lands a été écrit en hiver 1873-74 par Matthias Jochumsson et la musique fut composée par Sveinbjörn Sveinbjornsson.